La mobilité internationale permet de faire une « pause » dans son cursus en alternance pour effectuer des études ou un emploi à l’étranger.
Cette période de mobilité permet à l’alternant.e de vivre une expérience enrichissante en découvrant une nouvelle manière de vivre, de pratiquer les langues, et de développer de nouvelles compétences, tout en continuant de préparer son diplôme.
Les aides à la mobilité internationale pour les alternant.es visent à favoriser la mobilité et à permettre de palier à l’absence de ressources financières.
Quelles sont les différentes aides à la mobilité ?
Les bourses régionales : comme la Bourse Régionale pour la Mobilité Internationale Etudiant (BRMIE), gérée par la région Auvergne-Rhône-Alpes. Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur le site de la région.
Les aides universitaires : comme l’Aide à la Mobilité Internationale d’un.e étudiant.e (AMI), gérée par les universités. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’administration française, service-public.fr.
Les bourses internationales ERASMUS : vous pouvez consulter ces aides et faire votre demande sur le site d’ERASMUS+.
Ces trois bourses ne sont pas gérées par les CFA.
Vous devez faire une démarche individuelle via les plateformes dédiées pour les obtenir.
Mais, il existe également l’aide à la mobilité internationale des OPCO (Opérateurs de compétences)[1], gérée par les CFA. En effet, les OPCO proposent dans leurs frais annexes différents forfaits pour vous aider durant votre séjour à l’étranger.
C’est cette aide que nous allons plus précisément aborder dans cet article.
Bonne nouvelle : toutes ces aides sont cumulables entre elles.
À qui est destinée l’aide à la mobilité internationale des OPCO ?
Elle est destinée aux formations qui intègrent une mobilité obligatoire dans leur programme de formation.
Par exemple : les titres d’ingénieur, un Master Business International…
Pour le CFA FormaSup ARL, les écoles concernées sont : Polytech Lyon, Telecom Saint-Etienne et l’INSA.
Il n’y a pas de condition de revenu pour bénéficier de cette aide.
Attention : les alternant.es au sein du secteur privé sont les seul.es à pouvoir bénéficier de cette aide, car les structures publiques ne sont pas éligibles.
Mais comment fonctionne la mobilité pour les alternant.es ?
C’est le CFA FormaSup ARL qui édite les conventions de mobilité pour les alternant.es.
Il existe deux types de convention de mobilité :
La mobilité courte : 4 semaines ou moins
La mobilité longue : de 4 semaines à 6 mois
Les conventions sont signées par les 4 parties : l’alternant.e , l’entreprise en France, la structure d’accueil à l’étranger (université/école ou entreprise) et l’établissement de formation français.
Pour une mobilité longue, plus de 4 semaines : le contrat d’alternance est « mis en veille ».
Cela signifie qu’il est en pause. L’étudiant.e, ne perçoit plus de salaire et ne bénéficie plus de la couverture sociale de l’entreprise. Dans ce cas, le CFA est garant de la protection sociale de l’étudiant.e, mais celui-ci/celle-ci doit également prendre sa propre assurance voyage à l’étranger.
Si la mobilité s’effectue dans une université étrangère : le statut d’alternant.e en formation est suspendu, vous redevenez étudiant.e à l’étranger le temps de votre séjour.
Pour une mobilité courte, moins de 4 semaines : le contrat d’alternance est « mis à disposition ».
Cela signifie qu’il n’est pas mis en pause, l’alternant.e continue de bénéficier d’un salaire et reste sous la responsabilité de l’entreprise française. Les conditions et la couverture sociale du pays d’accueil s’appliquent.
Dans le cas d’une mobilité courte :
Soit l’étudiant.e part dans une filiale étrangère de son entreprise française, dans ce cas, il n’y a aucune démarche supplémentaire à effectuer.
Soit l’étudiant.e part dans une tout autre entreprise, dans ce cas, il faut demander l’accord de son employeur français et une convention de mobilité sera à compléter.
Comment fonctionne cette aide ?
Cette aide ne fonctionne pas comme une bourse classique. L’obtention de cette aide et le remboursement des sommes s’effectuent à l’issue de votre mobilité.
Par contre, la convention, selon votre type de mobilité, sera bien à demander et à remplir en amont de votre départ avec les signatures de toutes les parties prenantes.
Vous devez fournir vos justificatifs (facture de logement, d’assurance, de transport…), à votre nom de préférence, lors de votre retour pour demander le remboursement de vos frais dans la limite du plafond de l’aide disponible.
Adressez-vous alors au Référent Mobilité du CFA FormaSup ARL : Jules SEVERIN (vous trouverez ses coordonnées en bas de l’article).
Quel est le montant de cette aide ?
Le montant de cette aide dépend de divers critères :
De votre OPCO (il existe 11 OPCO et chacun propose des forfaits différents et propres à sa filière) *
Du lieu de votre mobilité (Europe ou hors-Europe)
De la durée de votre mobilité
*Pour connaître l’OPCO de votre entreprise, rendez-vous sur https://www.cfadock.fr/
Cette aide prend en charge la totalité ou une partie de vos frais de transport, d’hébergement et d’assurance.
L’OPCO fixe un plafond et vous pouvez recevoir le remboursement des frais engagés à hauteur du forfait en vigueur.
Par exemple : si un OPCO possède un forfait plafonné à 1600 euros :
Si vous dépensez 800 euros, vous serez alors remboursé.e des sommes engagées, soit 800 euros.
Par contre si vous dépensez 1900 euros, vous ne serez remboursé.e que de 1600 euros (hauteur du plafond fixé par l’OPCO).
Informations et contact :
Pour en savoir plus, vous pouvez contacter le service Relations Internationales de votre Ecole ou de votre Université.
Vous pouvez également directement contacter Jules SEVERIN, le référent mobilité du CFA FormaSup ARL à l’adresse suivante : jseverin@formasup-arl.fr.
Pour finir, si vous avez d’autres questions, vous pouvez nous les poser sur notre site https://www.formasup-arl.fr/, via l’adresse alternance@formasup-arl.fr ou lors de nos « FAQ du mardi » sur notre compte Instagram : https://www.instagram.com/formasup.arl/.
[1] Les OPCO (Opérateurs de compétences) sont des organismes agréés par l’Etat pour accompagner la formation professionnelle. Il en existe 11 aujourd’hui, regroupés par secteur d’activité.